La sobriété énergétique coûte vraiment cher.
Bien que le ministre Pierre Fitzgibbon suggère de bonnes habitudes pour économiser de l'énergie telles que la mise en marche tardive du lave-vaisselle ou la baisse du chauffage, il est important de se rappeler que la sobriété énergétique nécessite des efforts plus conséquents qui pourraient ne pas être accessibles à l'ensemble de la population québécoise.
Optimiser les lieux d’habitation.
Pour atteindre ces objectifs, il est conseillé d'optimiser les habitations pour réduire les coûts de chauffage, qui représentent environ 60 % de la facture énergétique d'un logement. Pour atteindre cet objectif, des subventions comme celle du programme gouvernemental Rénoclimat sont disponibles pour les propriétaires. Par ailleurs, le programme Éconologis est également disponible pour les locataires à faibles revenus.
Les conseils prodigués ont très peu d'effets.
Quelques habitudes simples sont conseillées pour diminuer votre consommation énergétique, comme :
-
se doucher en 5 minutes,
-
calfeutrer les fenêtres,
-
installer des thermostats électroniques pour limiter les pertes de chaleur.
Mais peut-on réellement réduire de manière significative sa consommation d'énergie en changeant simplement ses habitudes ?
La réponse est non.
Pour réellement améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments, des travaux structurels sont nécessaires.
Il est nécessaire de faire des investissements.
Pouvoir économiser de l'énergie de manière significative, cela nécessite des investissements financiers plus importants tels que l'isolation des murs et des fondations, l'installation d'une thermopompe efficace et le remplacement des fenêtres. Le coût de tels investissements pouvait atteindre 40 000 $ en 2017.
C'est trop peu réglementé.
Selon les experts rencontrés, l'enjeu n'est pas tant comportemental que structurel. Pour améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments, il faut un leadership fort et un bon encadrement. Le gouvernement doit donc intervenir de manière efficace. De nouvelles normes ont bien été mises en place pour les nouveaux bâtiments, mais leur suivi est insuffisant. En ce qui concerne les bâtiments déjà construits, qui sont souvent les moins bien isolés, il est nécessaire d'exiger un seuil minimal d'efficacité énergétique.
Cela crée des inégalités sociales.
Par exemple, les propriétaires d'immeubles ne sont pas tenus de garantir un niveau minimal d'efficacité énergétique ni d'apporter des améliorations aux logements loués. En conséquence, les locataires ont des possibilités limitées pour réduire leur consommation d'énergie, ce qui peut avoir des conséquences financières négatives pour eux.
Vous aimeriez changer vos fenêtres pour des fenêtres plus éco-énergétiques ?
Obtenez un prix en ligne pour vos fenêtres avec notre application.